Lorsqu’une personne est en situation de burn-out
Dans cet article, vous découvrirez que lorsqu’une personne est en burn-out, sa tête veut continuer mais son corps dit STOP, son corps ne suit plus ! Il est urgent et important, pour elle, de se faire accompagner.
Que se passe- t-il lorsqu’une personne est en burn-out ?
Quand une personne est en situation de burn-out, sa tête veut continuer à fonctionner, mais son corps ne suit plus…
Les signes de fatigue sont présents depuis longtemps, mais comme la personne n’est pas à l’écoute des messages envoyés par son corps, elle va continuer à fonctionner, sans rien changer, et finir par « craquer ». Toute une série de signes en lien avec le burn-out peuvent apparaître, parmi ceux-ci, on retrouve :
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Signes physiques :
- Fatigue permanente, une fatigue qui ne se répare pas.
- Maux de tête.
- Troubles gastro-intestinaux, maux de ventre.
- Troubles du sommeil.
- Troubles de la sexualité.
- La posture change : ces personnes donnent l’impression d’être accablées (épaules rentrées, dos voûté).
- A un stade avancé du burn-out : immobilisation : elles n’ont plus d’énergie. Elles sont « vidées ». Elles sont obligées de s’arrêter, car le corps n’en veut plus .
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Signes psychiques :
- Epuisement mental.
- Estime de soi très basse.
- Irritation, hypersensibilité, frustration, agressivité.
- Colère, larmes, conflits au travail et dans la vie privée.
- Conflits intérieurs : les valeurs ne sont plus rencontrées et respectées.
- Déficit d’attention et de concentration.
- Perte du sourire et de la joie de vivre, silence, repli sur soi.
- Démotivation.
- Ne se sentent plus utiles, se sentent niées, tendance au repli sur soi. Souffrance.
- Dans des cas extrêmes, état dépressif pouvant conduire au suicide.
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Comportements qui peuvent découler de cette problématique…
- Absentéisme / présentéisme.
- Culpabilité de ne plus pouvoir assumer.
- Difficultés d’assumer son emploi.
- Fuite vers des addictions : l’alcool, le tabagisme, des univers virtuels.
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Mots-clés :
Pendant mes consultations, j’ai remarqué que les personnes en situation de burn-out utilisent des mots communs. Parmi ceux-ci, « je suis dans le trou », « je suis crevé, je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir encore tenir… », « J’ai la tête comme une cocotte minute. J’ai l’impression qu’elle va exploser. » « J’ai mal à la tête. » « J’ai l’impression d’avoir un casque sur la tête. » « Je n’ai plus de plaisir. » « J’ai peur de ce que les autres vont dire sur moi, au boulot. »
Lorsqu’une personne est en burn-out … Que faire ?
Les signaux envoyés par le corps arrivent longtemps avant de craquer. Mais la personne ne les a pas entendus car elle est comme “coupée” de son corps. D’ailleurs, ce sont souvent les proches : la famille, les amis, qui remarquent avant vous qu’il est urgent de faire quelque chose …
Là, il est urgent de chercher de l’aide et d’en parler à son médecin de famille !
Lorsqu’une personne est en burn-out …Pour s’en sortir
Il est urgent et important de se faire accompagner par différents professionnels : votre médecin, un thérapeute, …
Pour s’en sortir, quand le burn-out a été diagnostiqué, il faut :
- Du repos, un sommeil de qualité. Avez-vous déjà visionné ces vidéos ?
- Une hygiène de vie (alimentation équilibrée, sport, loisirs…)
- Un suivi thérapeutique.
Des techniques holistiques comme la sophrologie présentent les avantages suivants :
* Activer le positif et donc penser positif.
* Prise de distance par rapport au monde extérieur (sortir de la culpabilité qui les anime très souvent).
* Récupération physique.
* Prise de conscience, mettre du sens par rapport à son mode de fonctionnement.
* S’harmoniser, c’est-à-dire harmoniser le fonctionnement des systèmes sympathique (« l’accélérateur ») et parasympathique (« le frein ») du système nerveux autonome.
* Apprendre à gérer ses émotions. Il est aujourd’hui prouvé scientifiquement que des émotions non gérées entraînent des effets négatifs sur la santé au niveau physique et mental.
* Définir ou redéfinir ses limites.
* Mieux communiquer avec son environnement.
* Récupérer une fraîcheur mentale (en arrêtant de penser sans cesse.)
* Profiter du moment présent, en s’ancrant et en se centrant et en respirant profondément.
La sophrologie empêche de ruminer le mal-être, les souffrances, les douleurs. Elle permet de ne pas se laisser oppresser, de ne pas s’installer dans une spirale négative…
Se réserver du temps pour des loisirs est aussi absolument nécessaire. En effet, une activité extra-professionnelle crée des états émotionnels à l’opposé du stress. De même, se faire plaisir (s’offrir un petit cadeau, jardiner, partir en mini-trip, aller au cinéma, apprendre à jouer d’un instrument de musique…) dissipe les tracas de la vie professionnelle et les relativise (« on remet ainsi l’église au milieu du village »).
Et bien sûr, mettre en place une thérapie ! Car c’est en faisant le choix de comprendre comment la personne en est arrivé là qu’elle avance !
La thérapie permet de :
- Travailler son identité. En effet, lorsque le burn – out est bien installé, l’individu s’identifie à une fonction de victime. En effet, il n’est plus « lui » mais bien une grande victime (de son travail, de son chef, de ses collègues….) pleine de douleurs.
- Apprendre à fonctionner autrement (laisser de côté ses peurs et ses croyances), avec des limites !
- Apprendre à prendre soin de soi (faire le point sur ses envies, ses besoins, ses valeurs, son identité)
- Prendre conscience de ses propres ressources, des ses forces, de ses compétences…Et ainsi ne plus forcément attendre qu’elles soient reconnues par les autres.
- Enfin, changer sa relation par rapport au travail (« il faut travailler dur pour mériter et réussir ! »)
A retenir :
Bien consciente que cette prise en charge multidisciplinaire a un coût, je suis persuadée que c’est la voie royale pour que rapidement la personne retrouve du confort à l’intérieur d’elle-même, récupère mentalement et physiquement, se remette en question et se reconstruise.
Je conseille aux personnes d’installer des rituels dans leur vie ! Je recommande vivement « « cet outil » aux personnes afin d’ancrer durablement les changements positifs qu’elles mettent en place. Aussi, pourquoi ne pas utiliser des rituels que nous avons tous déjà mis en place, pour y ajouter l’une ou l’autre petite chose agréable ? En effet, personne n’envisagerait d’aller travailler, sans avoir fait sa toilette (hygiène du corps), alors pourquoi ne pas prendre soin de son hygiène mentale (en écrivant quelques mots positifs dans un carnet de bienveillance, en lisant quelques pensées positives, en méditant, en profitant de l’une ou l’autre activation bien-être… ?)
Et puis surtout, je dis à ces personnes de ne pas rester dans la solitude !
Enfin, plus vite la personne accepte de se faire aider, plus vite et elle se sentira mieux et retrouvera en sécurité.
L’art-thérapie est un outil très intéressant dans la gestion du burn-out.
J’aurai le plaisir de vous donner plus d’informations sur ce sujet, dans un prochain article.
A bientôt,